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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 11:32

 

Michelle Martin devra encore se tenir à carreau pendant dix ans avant d’être entièrement libre

Comme l’a déjà assuré notre ministre de la Justice, Annemie Turtelboom : “Si Michelle Martin est effectivement libérée, un assistant de justice veillera au strict respect de ses conditions de libération.”

Au rayon desdites conditions fixées par le tribunal d’application des peines (TAP) de Mons qu’elle devra observer à la lettre sous peine de repasser par la case prison : interdiction de mettre un pied dans les provinces de Liège et de Limbourg, d’entrer en contact avec les médias, ses victimes, ses complices (etc.) mais aussi obligation de suivi psychologique (etc.).

Pour combien de temps l’ex-femme de Dutroux sera-t-elle soumise à ce régime après avoir passé seize années derrière les barreaux ? “Comme la loi relative à la libération conditionnelle le prévoit, un assistant de justice devra la suivre pendant dix ans dans son cas puisqu’on l’a condamnée à trente ans de prison” , précise Isabelle Piavaux, assistante de justice au sein de la maison de justice d’Arlon depuis 2006, après avoir été assistante sociale au sein de la prison d’Arlon pendant vingt ans.

Quid après si elle passe ce délai d’épreuve avec succès ? Michelle Martin deviendra réellement libre comme l’air. Même cas de figure pour un détenu condamné à la perpétuité.

Au préalable, ce suivi de libération conditionnelle commencera dès qu’elle aura mis un pied hors de la prison de Berkendael. “Dès que le TAP mandate l’assistant de justice pour suivre un condamné libéré sous condition, l’assistant de justice doit en effet convoquer immédiatement le condamné pour un premier entretien afin de lui expliquer dans le détail le dispositif conditionnel auquel il devra se soumettre” , explique Isabelle Piavaux. Ensuite, les entretiens se font – minimum – tous les trois mois mais “si des difficultés sont rencontrées, on rapproche bien entendu ces entretiens”.

À quoi servent ces rendez-vous qui ne se font jamais à l’improviste ? “On analyse avec l’ex-détenu comment il envisage de s’y prendre pour respecter les conditions qui lui ont été posées par le TAP. Par la suite, on effectue essentiellement u ne vérification du respect des conditions qui sont posées à l’intéressé.”

Et de poursuivre : “On est régulièrement appelé à remettre des rapports à l’autorité mandante pour rendre compte du suivi de la mesure et, donc, du respect ou non des conditions. Le TAP peut alors décider d’adapter ces conditions, voire de révoquer la mesure de liberté conditionnelle.” Autrement dit, dans ce dernier cas, retour à la case prison.

À titre d’exemple : il y a notamment eu 302 révocations de mandats de libération conditionnelle en 2011 suite au non-respect de condition(s) ou suite à une récidive pour 404 libérations conditionnelles menées à terme sans pépin.

“Plus la détention a été longue, plus la réinsertion est difficile, observe notre assistante de justice. L’une des clefs de la réussite se situe du côté de l’entourage du détenu. Plus il est entouré, moins compliquée sera sa réinsertion.”

ex Dhnet 

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