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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 05:38

 

Les trappistes, des vraies bières d'amateurs éclairés

CHIMAY/ROCHEFORT - Les bières trappistes wallonnes ont de plus en plus la cote. Leur spécificité et leur qualité ravissent les amateurs.

Il existe sept bières trappistes au monde. Six en Belgique (Chimay, Orval, Rochefort, Westvleteren, Westmalle et Achel) et une aux Pays-Bas (La Trappe).

 C’est autant leur rareté que leur qualité qui rendent ces bières uniques et si appréciées par les véritables amateurs.Mais au fond, une trappiste, c’est quoi ? Car tout le monde ne peut arborer le fameux label « Authentic Trappist Product ».

D’abord, il faut un lien évident entre le monastère des pères trappistes et les produits. Quatre conditions doivent être remplies.

La bière doit être produite à l’intérieur du monastère. La culture d’entreprise doit, elle, être conforme au projet de vie monastique.

Le travail de brassage et de gestion de la brasserie doit être réalisé par les moines. Ou alors par des laïcs ou une entreprise qui dépendent du couvent bénéficiaire.

Enfin, les revenus de la vente des produits trappistes doivent être exclusivement dédiés aux besoins du monastère, y compris l’entretien des bâtiments. Pas de but lucratif, donc, les excédents étant reversés à des œuvres caritatives ou à d’autres monastères trappistes en difficultés.

Le triangle d’or

En Wallonie, donc, trois abbayes peuvent se targuer de produire de la bière trappiste.

1. Orval La brasserie, fondée par des laïcs en 1931, était destinée à trouver des fonds pour rénover l’abbaye qui date du XIIIe siècle. Sans doute de la bière était-elle brassée là par les moines dès sa création.

Sa spécificité ? Probablement cette amertume et ce goût fruité qui en font une véritable bière de caractère. Une bière d’homme disent certains. L’Orval se boit généralement dans les 6 à 8 mois qui suivent sa mise en bouteille. Mais les amateurs vous diront que, comme le bon vin, l’Orval vieux prend encore une autre dimension. Il (oui oui, on dit bien « un » Orval, des Orvaux…) se conserve jusqu’à 5 ans. Avec une évolution de goût unique. Autre qualité appréciée : elle ne titre qu’un peu plus de 6°.

2. Chimay La brasserie chimacienne date de 1863. Actuellement, l’abbaye de Scourmont brasse trois bières qui datent toutes d’après la Seconde Guerre mondiale. La Capsule rouge et la Capsule bleue (la plus forte) datent de 1948. Il s’agit de deux bières brunes. La Capsule blanche (comme la bière pâle contenue dans la bouteille) date, elle, de 1966. Elle s’appelle aujourd’hui la Triple, simplement pour ne pas la confondre avec… les Blanches.

3. Rochefort La Brasserie date de 1899. Elle commercialise trois bières : la 6, la 8 et la 10. Cette dernière est la plus forte des trappistes belges et s’appelait autrefois la Merveille. La Rochefort est une bière d’hiver qui se déguste au coin du feu.

Tout comme la Chimay et l’Orval, « la Roche » est aussi au départ une bière de réfectoire, à faible teneur en alcool, qui constituait… le pain des moines.

Eh oui, là où le brasseur passe, le boulanger ne passe pas…

 

ex Martial Dumont

J. Van den Steen, « Les bières trappistes, des saveurs et des lieux », Éd. Racine

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commentaires

L
Oui,et par cette chaleur...Pourtant!!A bientôt,Jean-Pierre
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