Cette petite a besoin d'un miracle pour être sauvée, après seulement quelques jours de vie. Tout Facebook et la Belgique se mobilisent pour Léa.
Léa, quatre mois, a besoin d’une greffe du foie
BRUXELLES C’est l’histoire d’une épreuve, qui demande courage, patience et espoir. Une histoire qui n’arrive pas qu’aux autres. Une
histoire qui émeut la Toile belge, via la page Facebook T ous ensemble pour Léa, déjà likée par plus de 10.000 personnes, dont la majorité n’en est pas sortie indemne. L’histoire de la petite
Léa, quelques kilos, 112 jours de vie, une bouille à vous faire fondre un glacier, mais un petit foie condamné.
Léa naît le 11 octobre 2012. C’est évidemment le trésor de ses heureux parents bruxellois, Christopher, 28 ans, et Julie, 25 ans, tous deux actifs dans les coulisses de RTL. “Au début, tout
allait bien”, nous explique Christopher, le papa. “Puis, des problèmes de régurgitation se sont manifestés, la petite a fait une bronchiolite et nous avons consulté trois pédiatres différents.
Aucun n’avait réellement tiqué sur l’un de ses symptômes : la petite avait le ventre tout dur et gonflé.”
Lundi 21 janvier, Julie amène sa fille chez un ostéopathe. “Dieu merci, lui, a tout de suite perçu le caractère anormal de son abdomen. Il nous a envoyés illico aux urgences, à Saint-Luc. Où le
verdict est tombé : son foie est en état de cirrhose avancé, il est totalement nécrosé. Les médecins l’ont immédiatement hospitalisée, dans le but de la stabiliser. Jeudi, la situation s’est
aggravée, et Léa a été transférée aux soins intensifs, où elle reçoit une foule de médicaments et est placée sous respirateur…”
Le choc est évidemment terrible pour le couple, dont Léa est le premier enfant. Christopher, d’une maturité et d’un courage exemplaires, ne s’apitoie pour autant pas sur son sort : “C’est comme
beaucoup de situations, il faut la vivre pour la comprendre. Mais nous ne sommes certainement pas les seuls, et certainement pas les derniers. On s’en rend compte avec la page Facebook, des
centaines de parents connaissent le doute de la salle d’attente, l’inquiétude des résultats d’examens, le balayage de tous les projets d’avenir…”
Mais le plus dur, confie le jeune père, c’est “l’incertitude”. “Les médecins ignorent toujours la maladie dont elle souffre. On n’a rien, pas de diagnostic auquel s’accrocher. Mais c’est sûr et
certain : elle a besoin, rapidement, d’une greffe de foie. Le challenge des médecins est maintenant de lui faire reprendre un maximum de forces pour attaquer la greffe au mieux. Même si le foie
est l’un des organes qui répond le mieux lors d’une greffe, Léa reste fort petite et qui plus est affaiblie…”
“Bien évidemment”, les deux parents se sont proposés comme donneurs. “C’est la meilleure option médicale, d’après les docteurs, qui sont formidables avec nous. Nous attendons maintenant les
résultats pour savoir si nos foies sont compatibles avec celui de Léa…”
En attendant, Facebook démontre une nouvelle fois, malgré sa kyrielle de défauts, à quel point il sait se muer en incroyable caisse de résonance de la solidarité. “On ne s’attendait pas à
autant de soutien. Ça réchauffe le cœur. Nous avons facilement reçu une cinquantaine de propositions de dons d’organe pour la petite… Ce sont évidemment des gens qui sont pris par l’émotion et
agissent de manière impulsive, mais le geste n’en reste pas moins beau. Bien entendu, ce n’est pas ce que nous cherchons, ni cela, ni un soutien financier, qu’on nous a aussi proposé. Mais un
simple J’aime, un partage, bref un peu de soutien, c’est déjà un pas pour nous. Avec d’autres tests dès la naissance, plus poussés, on aurait peut-être pu diagnostiquer le mal dont souffre Léa…
Si l’on peut susciter ce débat, et éviter à d’autres parents de vivre ce qu’on vit en ce moment, il faut qu’on le fasse. Ma compagne s’impliquera dans ce combat plus tard, quelle qu’en soit
l’issue, c’est certain…”
La maman, Julie, témoigne ainsi sur Facebook : “J’aimerais faire bouger les choses, car je trouve que les maternités devraient faire automatiquement une échographie de l’abdomen chez le
nouveau-né ainsi que des analyses sanguines après la naissance et une vérification des enzymes. Si on avait fait ces examens dans les premiers jours de sa vie, on aurait pu déceler sa maladie
du foie plus tôt, et agir plus vite. Nous ne voulons pas que d’autres parents passent à côté d’une maladie grave comme celle de notre fille car les symptômes sont minimes…”
C’est désormais l’insoutenable attente, qui se dresse devant les parents. La Toile belge croise les doigts pour eux. Et pour tous les Christopher, Julie et Léa du pays. Ils sont plus nombreux
qu’on ne le pense.
ex Dhnet
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