plusieurs constats.

La réalité et les risques

Tout d’abord, en cas d’accident, un motard est dix fois plus exposé à un risque de mourir qu’un automobiliste. Ensuite, les conducteurs de cyclomoteurs et de motos représentent par ailleurs 17 % des tués sur les routes wallonnes. « C’est donc la catégorie d’usagers faibles la plus touchée » explique le ministre.

Contrairement à ce que beaucoup pensent, les accidents de moto ne sont généralement pas liés à l’état de la route (seulement 8 % des cas) mais aux usagers eux-mêmes. Dans 50 % des cas, ils sont dus à une erreur humaine de l’autre véhicule et dans 37 % des cas à une erreur humaine du motard lui-même.

Les mesures en vue

Voilà pourquoi une des principales mesures prises par la Région wallonne est la sensibilisation. D’ici quelques semaines, 80 panneaux routiers permanents vont être installés dans les tronçons identifiés comme les plus dangereux et fortement empruntés par les deux-roues motorisés. «Les localisations ont été déterminées sur base d’une cartographie des accidents de motards. Cette nouvelle cartographie sera régulièrement mise à jour en fonction des statistiques », indique le directeur du SPW Umberto Romano.

Ces panneaux incitent les motards à la prudence mais attirent aussi l’attention des autres usagers sur la forte présence de motos, en trois langues.

15 000 cartes routières

L’action est appuyée par les «Messieurs Moto » régionaux et par les zones de police. Celles-ci se sont d’ailleurs engagées à effectuer des actions de prévention et de répression à destination des motards sur ces tronçons.

Dans la foulée, la Région wallonne a également édité 15 000 exemplaires de cartes routières de sensibilisations qui seront distribuées gratuitement aux motards dans des manifestations publiques. D’un côté, une carte de la Région wallonne, de l’autre 10 conseils de conduite pour les motards.

Pour renforcer la collaboration avec les «Messieurs Motos », une Convention de partenariat a également été établie avec les 72 zones de police locale de Wallonie et la Police fédérale de la route.

 

Source: Lavenir