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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 06:53

HONTEIl est des erreurs qui coûtent vraiment très cher à ceux qui en sont victimes. Ici, pour une faute de la police, c'est elle, la malheureuse qui a été violée, qui paie et pas un peu. Voyez plutôt: c'est révoltant !


BRUXELLES Un viol est, toujours, une expérience traumatisante. Mais le traitement infligé à cette Schaerbeekoise s’assimile à une double peine. Comme le révélaient nos confrères du Soir , c’est en 2009 que la jeune femme a été victime d’un viol.

Rentrant d’une soirée chez des amis, elle fut accostée et agressée par un individu jusqu’à ce jour non identifié. Lorsqu’elle réussit à échapper aux griffes de son prédateur, elle se rua sur un taxi pour rentrer chez elle, abandonnant sur place le jean qu’elle portait et que son agresseur lui avait arraché.

Après avoir enfilé un pantalon de pyjama, elle se rendit à la police pour porter immédiatement plainte. Puis, à l’hôpital, pour qu’on puisse procéder aux constatations d’usage. Pas de doute, selon le corps médical, elle a bien été victime d’un viol.

La police n’avait alors plus qu’à mener l’enquête. Mais c’est là que l’affaire se corse. Au lieu de saisir le jean portant les traces d’ADN de son agresseur, c’est le pantalon de pyjama que les pandores placèrent sous scellé. Sans la moindre trace de l’agresseur, bien entendu, puisque la victime ne le portait pas au moment de l’agression.

Une erreur lourde de conséquences. Car le jean, pièce à conviction d’importance, fut laissé dans un sac pendant près de 11 mois. Un laps de temps suffisant pour que toute trace d’ADN en devienne inexploitable.

Épaulée par son avocat, Maître Kennes, la victime tenta bien d’attirer l’attention des enquêteurs sur l’importance de mener des devoirs complémentaires. Hélas, après ces onze mois passés dans un sac, les traces de sperme qui souillaient son jean étaient devenues totalement inexploitables.

Elle est d’autant plus en colère que, durant des mois, elle avait l’espoir de voir son agresseur enfin interpellé, l’inspecteur en charge du dossier lui ayant fait croire qu’un suspect avait été identifié grâce à deux témoins.

En chambre du conseil, les négligences policières aboutirent à un verdict hallucinant. Constatant le non-lieu, étant donné qu’il était impossible d’identifier l’auteur, la victime a été condamnée à payer les frais de justice, principalement le coût des analyses ADN. La facture lui a été présentée, s’assimilant à une véritable sanction supplémentaire. Au total, la justice lui réclame 5.140 €. Maître Kennes a d’ores et déjà interjeté appel. Le verdict sera rendu le 13 février.

Malgré tout, la jeune femme ne désespère pas que son agresseur soit un jour arrêté et jugé pour son crime.

 

ex Dhnet

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commentaires

L
La "justice"me déçoit souvent,pour ne pas dire qu'elle me dégoute parfois!!!Bonne journée,Jean-Pierre
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